2001. Le monde me semble fragile et calme. Je me souviens d’une dernière pomme attachée à l’arbre que je regardais par la fenêtre.J’écoutais à cette époque les sonates de Schubert. Une grande tristesse m’envahissait et je ne savais si c’était elle qui ombrageait l’avenir au point de croire qu’il n’existait pas ou si c’était l’avenir qui provoquait en moi une telle sensation de lourdeur, de puits sans fond.
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